Roger-Luc Chayer
Voilà que ça recommence, gracieuseté de la COVID-19 et de la complicité, pour ne pas dire l’incompétence, de certains journalistes et médias. Alors que l’humanité était déjà passée par les rumeurs les plus folles au début de la pandémie de VIH, en publiant continuellement les théories les plus farfelues sur toutes sortes de molécules et produits, voilà que ça recommence, toujours avec les mêmes molécules et produits, pour prétendre qu’elles pourraient être utiles contre la COVID, et c’est avec l’utilisation du fameux «conditionnel miracle» que ces journalistes nous gavent des théories les plus infondées qui puissent exister.
Que l’on parle de vitamines C ou D, de peroxyde d’hydrogène, de Cimétidine ou d’huile de St-Joseph, tout est prétexte pour remplir une page ou un segment et c’est vendeur puisque le public est exaspéré de la lenteur des recherches pour contrer la COVID. Pire, si on examine les publications passées avec la question du VIH, on retrouve exactement les mêmes molécules, avec les mêmes questionnements et DANS LE MÊME ORDRE CHRONOLOGIQUE.
Pourtant, depuis 40 ans, quant à la question du VIH, tout a été étudié et toutes les recherches possibles ont déjà été faites pour prouver que la plupart des centaines de rumeurs médicales sont fausses. On peut d’ailleurs en faire la recherche soit sur le fil de presse du Groupe Gay Globe, en tapant le mot-clé au http://gayglobe.net/blog/ ou dans les archives de textes du magazine RG, par sujets, au http://gayglobe.net/rg-textes.html. Il faut comprendre ici que de nombreux acteurs ont un intérêt financier direct à faire circuler ces rumeurs médicales et que les personnes croient tout ce qui est publié, sans vérifier les sources ou le sérieux de telles publications, se font aussi complices de ces «fake news».