On parle souvent depuis les années 90 de l’impact économique de l’activité commerciale gaie et on annonce à tous vents que ces derniers sont riches, qu’ils dépensent beaucoup, ça se sait…
Quand vient le temps de faire le portrait social des gais par contre, personne ne peut vraiment répondre puisque les statistiques lancées selon les intérêts ne sont souvent pas corroborées. Voilà que Statistiques Canada annonce enfin que le portrait humain de la communauté gaie a fait l’objet de statistiques recueillies en 2006, lors du dernier recensement national. Voici donc, en bref, le vrai portrait de ce que nous sommes collectivement, au Canada du moins!
Quand on pose la question quant au nombre exact de personnes homosexuelles au Canada, on nous répond: “Statistique Canada ne possède ni le nombre exact de personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, ni le nombre de personnes transgenres, mais l’organisme tente de quantifier certaines estimations à partir de différentes enquêtes et du recensement.”
18,4% des couples de la région de Montréal se déclaraient de même sexe alors qu’à l’échelle provinciale, 27,370 se déclaraient ainsi…
En 2009, 1,1% des Canadiens âgés de 18 à 59 ans se déclaraient homosexuels (gai ou lesbienne). 0,9% se considéraient bisexuels.
13 % Proportion des crimes haineux motivés par l’orientation sexuelle.
188 Le nombre des crimes haineux en 2009 motivés par l’orientation sexuelle, en hausse de 18 % par rapport au nombre enregistré en 2008.
74 % La proportion des crimes haineux motivés par l’orientation sexuelle qui étaient de nature violente. Les voies de fait simples étaient le type de crime violent le plus fréquent.
Les hommes gais sont plus susceptibles de consulter un médecin, fréquentent plus que les hétéros les clubs sportifs.
9% des couples gais ont au moins un enfant.
24,5% des femmes gaies en couple avaient un enfant à la maison.
3% des hommes gais en couple et 16% des femmes gaies en couple déclaraient qu’un enfant de moins de 24 ans vivait à la maison.
28,5 % La proportion des homosexuels et des bisexuels qui ont déclaré avoir trouvé la vie stressante en 2009, comparativement à 26,7 % des hétérosexuels.