Céline vous connaissez? C’est un monument, on prononce son prénom dans le monde et tout le monde répond “Dion”! Si je vous disais que le nom de Ziibel sera aussi très connu bientôt? Que cette géante du “lounge” est une fille d’ici, qu’en diriez-vous?
C’est que Ziibel me préoccupait drôlement lors de la sortie officielle de son premier CD à l’automne dernier, à l’Astral. Pendant qu’elle nous livrait une des plus belles performances culturelles de ma carrière, le plus simplement du monde, je me disais “mais bon sang, suis-je le témoin là, en direct, d’une révolution à naître?”.
Ce à quoi j’ai assisté en cette soirée fraîche d’automne a certainement fait l’histoire, celle de Ziibel, la petite chanteuse de Montréal-Nord qui voulait devenir grande et qui est devenue, le temps d’une soirée, la Reine d’un style musical très difficile à maîtriser et parfois insurmontable pour de nombreux chanteurs d’expérience, le “lounge”.
Selon Wikipédia, la musique lounge est un style de musique électronique proche de l’easy-listening diffusé dans les bars d’ambiance et petits cabarets à la mode. Mais qu’est-ce qu’ils y connaissent à Wiki-machin?
Selon moi, la musique lounge est une forme de jazz, passive, relativement douce, qui vient chercher dans les rythmes biologiques naturels de l’homme une origine qui fait de l’écoute une expérience envoûtante et surtout hyper sensuelle.
Ça vous résume assez bien le phénomène Ziibel, faites-moi confiance. Associée au célèbre Toyo et à quelques autres artistes de la “belle époque”, Ziibel offre un produit d’une très grande intensité à tel point que son spectacle, du début à la fin, n’aura duré que le temps d’un émerveillement, sans longueur ni vide technique.
La Reine du lounge se produit, depuis, sur la plupart des scènes régionales du Québec. N’hésitez pas une seule seconde à aller la voir, je sais que vous m’en reparlerez avec l’euphorie de la découverte mais si vous ne pouvez attendre plus longuement, son CD est vendu chez Archambault ou sur Internet sur Itunes.