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Un traitement contre le VIH/sida pourrait changer la donne
Selon: AFP – Un traitement, qui nécessite seulement deux injections par année et qui pourrait être 1000 fois moins cher en version générique, pourrait littéralement changer la donne dans la lutte mondiale contre le VIH/sida. L’antirétroviral à la base de ce traitement est le lenacapavir (Sunlenca), mis au point par des chercheurs du laboratoire pharmaceutique américain Gilead Sciences et approuvé par Santé Canada en novembre 2022. Toujours selon ces spécialistes, le fait qu’il ne nécessite que deux injections par an le rend aussi bien plus facile à administrer que des comprimés quotidiens. En outre, il est actuellement testé comme médicament préventif (PrEP) pour éviter l’infection, avec une efficacité de 100 %, selon une récente étude préliminaire. Actuellement offert à environ 55 000 dollars par an, le lenacapavir est hors de portée pour la plupart des personnes porteuses du VIH. S’il était offert en version générique, le coût pourrait chuter à 55 dollars, ont calculé les chercheurs, qui ont présenté leurs travaux, toujours non revus par des pairs.
Risque de transmission sexuelle du VIH dans le contexte de la suppression de la charge virale
Selon: Gouvernement du Canada – En 2018, l’Agence de la santé publique du Canada a publié une revue systématique pour calculer le risque de transmission sexuelle du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) dans le cadre d’un traitement antirétroviral. Les résultats ont été regroupés pour estimer le risque de transmission du VIH pour 100 personnes-années. Cette méta-analyse d’articles mis à jour a permis d’obtenir une estimation plus précise du risque de transmission sexuelle du VIH lorsqu’une personne vivant avec le VIH suit un traitement antirétroviral et maintient une charge virale supprimée. Avec cinq années de données supplémentaires, la conclusion de la revue de l’Agence de 2018 est renforcée. Il n’existe aucune preuve de transmission du VIH aux partenaires sexuels lorsqu’une personne vivant avec le VIH suit un traitement antirétroviral et maintient une charge virale supprimée.
VIH : un traitement très précoce, possible clé d’une rémission durable
Selon: AFP – La mise en place d’un traitement antirétroviral quatre semaines seulement après une infection au VIH pourrait permettre de maîtriser le virus sur le long terme après l’arrêt du traitement, suggèrent les résultats d’une étude menée à l’Institut Pasteur. Ces résultats renforcent l’intérêt du dépistage précoce et de la prise en charge le plus tôt possible des personnes ayant contracté le VIH, souligne l’institut. Des études précédentes avaient montré la possibilité d’une rémission durable pour des personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaineVIH et ayant profité d’un traitement entamé précocement et maintenu plusieurs années. À l’interruption de leur traitement antirétroviral, elles ont été capables de maîtriser le virus pendant parfois plus de 20 ans.
Les chercheurs avaient alors émis l’hypothèse qu’un traitement démarré précocement pourrait favoriser cette maîtrise du virus, mais cela restait à démontrer.