
LE rapport du coroner sur le décès de bernard lachance publié sur gay globe
Par Gay Globe Média – Le 11 mai 2021, le coroner Pierre Bélisle rendait son rapport d’investigation public et tirait les conclusions sur les circonstances du décès de l’ex chanteur Bernard Lachance, qui refusait de croire en l’existence du VIH/SIDA et qui en est ironiquement décédé. La conclusion du coroner ne laisse pas de doute sur la maladie: « Monsieur Bernard Lachance est décédé d’une septicémie bactérienne en lien à une infection au VIH . » Le rapport complet qui explique les derniers moment de vie de Monsieur Lachance est publié sur le fil de presse de Gay Globe à Gayglobe.net/rapport-du-coroner
À noter que dans le rapport, il est fait mention de l’intervention d’une infirmière venue lui administrer un soluté peu avant sa mort. Cette infirmière sera identifié plus tard sous le nom de Marie-Soleil Perron, qui a fait l’objet d’une enquête dont les conclusions ont été publiées le 28 mai 2022 par Radio-Canada.
Derniers jours de Bernard Lachance : une ancienne infirmière mise à l’amende
Selon Radio-Canada – Une ancienne infirmière qui s’était rendue au domicile du chanteur québécois Bernard Lachance pour lui administrer un soluté le soir avant son décès a plaidé coupable de cinq chefs d’accusation pour exercice illégal de la profession. Marie-Soleil Perron, dont le permis d’exercice était périmé au moment des faits, écope ainsi d’une amende de 12 500 $, soit 2500 $ par chef d’accusation. Un résumé de l’affaire publié par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) affirme que Mme Perron, dont le permis de pratique était périmé, aurait agi de manière à donner lieu de croire qu’elle était autorisée à exercer la profession infirmière en acceptant de se rendre au domicile du défunt, en procédant à l’installation d’un cathéter intraveineux dans le bras de ce dernier; et en lui administrant un soluté. Bernard Lachance est mort le lendemain de l’intervention, soit le 11 mai 2021, de complications liées au sida.
le VIH aussi a des variants, et certains sont particulièrement dangereux
Selon Theconversation.com/ – Jusqu’à récemment, nous pensions que la sévérité de l’infection était principalement due à l’hôte humain… Or, depuis 2014, plusieurs études ont permis d’établir que 20 à 30 % de la variabilité de la virulence était en fait liée au génotype du virus lui-même. Dans une nouvelle recherche, nous avons caractérisé un variant fortement virulent du VIH circulant aux Pays-Bas que nous avons appelé « VB », pour variant « Virulent du sous-type B ».
Nous avons découvert ce variant a posteriori, en analysant ces milliers de génomes de VIH associés à des données de charges virales chez ces patients Européens. Sa virulence exacerbée se voit à plusieurs niveaux. Déjà, les individus infectés par le variant VB ont une concentration de virus dans le sang trois à cinq fois plus importante que ceux infectés par d’autres génotypes. Le variant est traitable aussi par les thérapies actuelles.