Un enseignant insulté, frappé et arrêté pour homosexualité au Sénégal
Selon Valeursactuelles.com – La situation des homosexuels au Sénégal est de plus en plus préoccupante, s’alarment les militants des droits de l’homme en Afrique. Récemment, un jeune homme homosexuel, piégé sur un site de rencontre, a été battu par un groupe d’hommes, à Dakar, la capitale du pays peuplé à 95% de musulmans, rapporte une source locale et militant LGBT à Valeurs actuelles.
La veille, c’est un enseignant gay qui a été insulté et frappé dans l’indifférence générale. Ses agresseurs ont tenté de le déshabiller et menacé « de couper ses testicules pour faire de lui une femme », précise une source sur place. Les faits ont eu lieu dans le quartier Yoff de Dakar. La victime, arrêtée par la gendarmerie, devrait même être déférée dans les prochains jours pour homosexualité.
Le manuel de police polonais associe homosexualité et «pathologie sociale»
Selon Euractiv.fr – L’alliance du groupe d’opposition de gauche au parlement polonais a demandé au chef de la police d’expliquer pourquoi un nouveau manuel destiné aux officiers de police et intitulé «Pathologies sociales, problèmes sélec-tionnés» mentionne la communauté transgenre et LGBT parmi les pathologies sociales.
« Outre les pathologies sociales telles que la toxicomanie et la mendicité, le manuel parle également de la communauté LGBT », a déclaré vendredi (7 mai) la députée de gauche Agnieszka Dziemianowicz-Bąk. « En particulier, les personnes transgenres et gender-queer ont été décrites dans le manuel comme des exemples de patho-logie sociale », a-t-elle déclaré.
«Ce sont des personnes qui sont exposées au mal, à la violence et à la discrimination», a précisé Mme Dziemianowicz-Bąk, ajoutant qu’« il était inacceptable que la police, qui est obligée de protéger tous les citoyens (…) indépendamment de ce qu’ils sont, discrimine ces personnes. »
Marseille : Ludovic Mohamed Zahed, imam et homosexuel, entend ne pas « laisser la religion aux barbus cisgenres »
Selon 20minutes.fr – Passé le dédale de ruelles du cœur du quartier de la Belle de Mai, au cœur du 3e arrondissement de Marseille, Ludovic Mohamed Zahed – Ludovic étant son prénom adopté lors de sa naturalisation française – pousse la porte d’une discrète maisonnette de ville. L’adresse n’est pas publique, « c’est plus prudent », dit-il sans inquiétude particulière, lui qui dit vivre dans une «sainte ignorance» réciproque avec les salafistes. Imam ouvertement homosexuel, il a créé ici un institut de recherche, de publication et de formation pour imams dédié à un islam inclusif et progressiste.