LE FIL DE PRESSE MONDIAL

Italie : quand Mussolini transformait la petite île de San Domino en « bagne arc-en-ciel » pour homosexuels

Selon Geo – Clés de voûte de l’Italie du Duce, ni les lois fascistissimes ni les lois raciales ne prévoyaient de peines spécifiques à l’encontre des homosexuels. Inutile, car d’après Mussolini, tous les hommes italiens étaient « mâles, actifs et virils ». « Mais certains des rares témoignages d’anciens exilés montrent clairement que la vie n’était pas si mauvaise à San Domino, rapporte la BBC, qui y a fait un reportage en 2013. Il semble que le régime quotidien de la prison était relativement détendu. Sans le vouloir, les fascistes avaient créé un coin de l’Italie où l’on pouvait être ouvertement gay. »

Ils n’avaient ni eau courante ni électricité, ils étaient tenus aux travaux forcés (ramasser du bois, par exemple), mais ils pouvaient sortir la journée. Mieux : personne dans la population ne les maltraitait. C’est également ce que racontent les habitants de San Domino. On apprend que ceux qui étaient surnommés les femminelle (un mot d’argot italien pour désigner les gays) avaient été bien accueillis par les îliens de San Domino. Sans avoir à mentir ni à se cacher, ils ont bénéficié pendant leur exil d’une tolérance qu’ils n’avaient jamais connue ailleurs en Italie. Et pouvaient, par exemple, se vêtir en femmes sans craindre les représailles.

Criminalisation de l’homosexualité en Afrique : la chaîne CNN déclare la guerre au Sénégal

Selon Le Courrier du Soir – À l’instar de l’Ouganda, le Sénégal est désormais clairement dans la ligne de mire des médias occidentaux, notamment américains qui lui reprochent sa politique répressive contre les homosexuels.

Et ce, dans un contexte très houleux marqué par une forte opposition à la légalisation de cette pratique dans un pays où les musulmans représentent 95% de la population.


Mukendi réagit après sa deuxième condamnation

Selon Le Journal de Québec – Dans un long monologue où il attaque les «juges mafieux», les «procureurs homosexuels» et un «Québec raciste», le révérend Paul Mukendi a réagi à sa nouvelle condamnation pour agression sexuelle qui pourrait lui valoir une peine d’emprisonnement globale de 10 ans. «Ils n’ont qu’à ajouter 100 ans, même 1000 ans s’ils le veulent. Pourquoi ils se fatiguent?» a lâché le fugitif lors de sa prière quotidienne sur le web en direct du Congo où il dit résider depuis sa fuite en août dernier. À travers son long plaidoyer, l’homme qui s’exprimait devant près de 500 internautes est passé de la colère à l’arrogance. «Je pardonne à tous ces juges mafieux […] à tous ces juges homosexuels qu’ils soient pardonnés pour leur méchanceté et leur haine, tous ces procureurs homosexuels», poursuit-il.

NDLR: Il est à prévoir que si M. Mukendi revient au Québec, qu’il soit accusé et condamné pour propos haineux contre les personnes homosexuelles. Il pourrait se retrouver avec une importante amende.