
Le Réseau des Lesbiennes du Québec (RLQ) lance, dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, sa campagne Nommer pour exister qui culminera lors la Journée de visibilité lesbienne célébrée à l’internationale le 26 avril de chaque année. Pour cette occasion, un événement festif aura lieu à Montréal le 22 avril prochain.
Mise sur pied en 1982 à Montréal, la Journée de visibilité lesbienne (JVL) a été créée pour mettre de l’avant les enjeux vécus par les femmes lesbiennes et de la diversité sexuelle. « Le thème de la campagne de cette année, Nommer pour exister, a été choisi parce que nommer permet de se sentir exister, de se voir apparaitre, de se reconnaître pour soi-même, entre nous et dans le monde », souligne Tara Chanady, directrice du RLQ. Mettre des mots sur des vécus permet également de conférer de la légitimité et de la validité aux vies et aux expériences des femmes lesbiennes, bisexuelles et queer. Historiquement, on a souvent “oublié” de parler des femmes de la diversité sexuelle quand on ne les a pas tout bonnement systématiquement invisibilisées – réécrire l’histoire à partir de leurs points de vue est un geste important pour enfin sortir des marges ».
Cette année, l’organisme invite les groupes, les individus et les médias à souligner la JVL en utilisant le mot-clic #NommerPourExister et en rendant hommage sur les médias sociaux à une femme qui aime les femmes afin de contribuer à les faire exister dans la sphère publique. Au-delà de participer au mouvement sur les médias sociaux, les organismes sont également invités à souligner la JVL au sein de leur milieu.
Le samedi 22 avril afin de souligner la Journée de Visibilité Lesbienne à Montréal, ami·e·s, allié·es et médias sont invité·e·s à se réunir au Bain Mathieu pour un événement haut en couleur comprenant remise de prix, spectacle de drag king, DJ, encans et plus encore! Pour en savoir plus, consultez le https://www.visibilitelesbienne.ca
À propos
Le Réseau des Lesbiennes du Québec est un organisme d’action communautaire autonome qui œuvre au niveau de la défense collective des droits depuis 1996. Il agit à titre de porte-parole et d’interlocuteur auprès des instances décisionnelles, tant politiques que sociales, relativement à la qualité et aux conditions de vie des lesbiennes, des femmes de la diversité sexuelle et de leur communauté.