Sécurité nationale: les États-Unis auraient
demandé au propriétaire chinois de Grindr de
vendre l’application
(Selon AFP)
Les États-Unis ont ordonné au propriétaire chinois de l’application
de rencontres pour homosexuels Grindr de céder
l’entreprise, pour des raisons de sécurité nationale, a affirmé
le Wall Street Journal. Le quotidien des affaires, qui cite des
«sources proches du dossier», indique que l’ordre est venu
du Comité pour l’investissement étranger. Grindr appartient
au spécialiste des jeux en ligne Beijing Kunlun Tech, qui avait
payé 93 millions de dollars en 2016 pour en prendre 60%,
puis 152 millions de dollars en 2018 pour grimper à 100%.
D’après le Wall Street Journal, cette société «n’aurait pas
d’autre choix que de partager des renseignements sur les
utilisateurs de Grindr si le gouvernement chinois l’exigeait,
pensent les responsables américains». Le journal évoque
l’idée d’un «chantage» par la Chine, qui menacerait des utilisateurs
de révéler leur homosexualité et demanderait des informations
sensibles. On imagine aussi «des scénarios plus
élaborés» où des utilisateurs seraient repérés, grâce à leur
géolocalisation, comme travaillant pour telle ou telle agence
ou administration. Le Wall Street Journal a précisé que Grindr,
Beijing Kunlun Tech, le Trésor américain et l’ambassade
de Chine à Washington avaient refusé tout commentaire.
Chine: «Bohemian Rhapsody» expurgé
de contenus homosexuels
(Selon Le Figaro et AFP)
«Bohemian Rhapsody», le film consacré à la carrière du
groupe Queen, marche plutôt bien en Chine depuis sa sortie
au cinéma, même si l’oeuvre a été expurgée de la plupart
de ses références à l’homosexualité du chanteur Freddie
Mercury. Plusieurs scènes, notamment celles où Freddie
Mercury révèle ses préférences sexuelles à sa femme ou
embrasse un autre homme, ont été censurées, provoquant
la colère d’associations de défense des homosexuels.
À Brunei, l’homosexualité et l’adultère bientôt
punis de lapidation
(Selon le Courrier International)
Un Code pénal inspiré par la charia doit entrer en vigueur
le mercredi 3 avril dans ce petit sultanat. La peine de mort
par lapidation fera partie du nouvel arsenal législatif. L’idée
d’introduire la charia remonte à 2014. Une initiative lancée
par le sultan Hassanal Bolkiah, sur le trône depuis 1967,
mais l’avalanche de condamnations à travers le monde avait
réussi, ces cinq dernières années, à ralentir son entrée en
vigueur. Le sultanat, une ancienne colonie du Royaume-Uni,
a accédé à l’indépendance en 1984.