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Être gay en Guadeloupe : entre homophobie et préjugés raciaux

(Par Theconversation.com) Les violences et discriminations envers les personnes LGBTQ+ se sont accélérées en France et dans le monde entier avec la crise sanitaire actuelle. Selon Amnesty International France, certaines personnes homosexuelles confinées sont victimes d’homophobie au sein de leurs familles, allant parfois jusqu’à être mises à la porte de chez elles.

En Guadeloupe, fin 2019, lors d’une interview diffusée sur outre-mer la première, trois jeunes Guadeloupéens installés à Paris et s’identifiant comme gays, décrivent ce genre de harcèlements et de discriminations qu’ils ont subis dans leur département d’origine. Aux Antilles, si les opinions varient d’un milieu et d’un individu à l’autre, il est indéniable que les normes de parenté, les valeurs morales et dogmes religieux dominants vont dans le sens d’une condamnation de l’homosexualité.

En même temps qu’elle reconnaît et nomme les pratiques homosexuelles et le transvestisme, la langue créole les stigmatise : employé seul, « makonmè » est une insulte violente équivalente à «pédé». Les discours homophobes antillais opposent « un mode de vie antillais », garant d’un ordre social et moral, à une modernité décadente imposée par la France hexagonale. La condamnation de l’homosexualité repose donc en partie sur la croyance en une incompatibilité culturelle (ou sur des discours affirmant une telle croyance), ce qui accentue la marginalisation des minorités sexuelles antillaises.

Duel de sorciers entre Daniel Radcliffe et J.K. Rowling, accusée de transphobie

(Selon AFP) L’acteur britannique Daniel Radcliffe, qui a incarné à l’écran Harry Potter, s’est joint mardi aux critiques visant l’auteure de la saga consacrée au petit sorcier, J.K. Rowling, accusée de transphobie pour un tweet. Pendant le week-end, la romancière a partagé sur Twitter un article parlant des «personnes qui ont leurs règles», commentant ironiquement «Je suis sûre qu’on devait avoir un mot pour ces gens. Que quelqu’un m’aide. Feum? Famme? Feemm?» Elle s’est ainsi attiré les foudres de certains internautes, qui lui ont rappelé que les hommes transgenres pouvaient avoir leurs règles, comme les femmes transgenres n’en avaient pas. Même si J.K. Rowling «est incontestablement responsable du cours que ma vie a pris, je me sens obligé en tant qu’être humain de dire quelque chose en ce moment», a déclaré lundi Daniel Radcliffe. «À toutes les personnes qui ont le sentiment que cela a terni leur expérience des livres, je suis profondément désolé», a ajouté l’acteur de 30 ans. Il appelle plutôt à se rappeler «ce qu’il y avait de précieux dans ces histoires», comme «la force de l’amour» et de la «diversité», ou encore le fait que «les idées dogmatiques de pureté conduisent à l’oppression de groupes vulnérables». «Les femmes trans sont des femmes», a martelé Daniel Radcliffe. «Tout propos affirmant le contraire efface l’identité et la dignité des personnes transgenres». J.K. Rowling a déjà été accusée d’être transphobe. En décembre, elle avait exprimé son soutien à Maya Forstater, une chercheuse licenciée pour des tweets jugés transphobes sur un projet du gouvernement de laisser les personnes déclarer leur propre genre.

Tunisie : Shams porte plainte contre le chef du gouvernement pour
« crime contre l’humanité »

(Par Têtu) Depuis 2015, l’association Shams (« soleil » en arabe), créée au lendemain de la « révolution de jasmin », lutte pour la défense des droits LGBT+ en Tunisie. Dans ce pays du Maghreb, l’article 230 du code pénal, hérité de l’époque de la colonisation française, condamne « l’homosexualité féminine ou masculine » jusqu’à 3 ans de prison. Vendredi 29 mai, l’association a annoncé son intention de déposer plainte auprès de la Cour pénale internationale contre Elyes Fakhfakh, chef du gouvernement tunisien pour « crime contre l’humanité». Cet avocat, homosexuel assumé, cofondateur et président de Shams, s’était fait remarquer à l’international en 2019 pour avoir tenté de présenter à l’élection présidentielle.

Mauritanie : huit hommes condamnés à 2 ans de prison pour homosexualité

(Par AFP) La justice mauritanienne a condamné huit hommes à deux ans de prison ferme pour « actes contraires à la morale », après la diffusion d’une vidéo les montrant participer à une fête initialement présentée comme un mariage homosexuel, a-t-on appris lundi auprès de leur avocat et de Human Rights Watch. Il s’agissait en fait de la « célébration de l’anniversaire d’un homosexuel à laquelle il n’avait invité que ses semblables », selon la police. Une femme présente à l’anniversaire a été condamnée à un an de prison avec sursis et le propriétaire du restaurant a été acquitté.

Une actrice de Grey’s Anatomy révèle avec émotion son homosexualité

(Par Gala) Une découverte qui s’est faite sous la forme d’une révélation. Connue pour son rôle de Lexie Grey dans Grey’s Anatomy, Chyler Leigh officie depuis 2015 dans la série Supergirl, où elle interprète le rôle d’Alex Danvers. C’est en jouant la partition de la sœur de l’héroïne que l’actrice de 38 ans a vu sa vie se transformer.

Comme elle le raconte dans un article publié sur le site Creating Change, son travail l’a aidée à se rendre compte de sa propre homosexualité. «Quand on m’a dit que mon personnage devait faire son coming out au cours de la saison 2, j’ai été traversée par une vague de pensées et d’émotions, parce que je ressentais une responsabilité personnelle dans la manière de représenter de manière authentique le voyage d’Alex», écrit la comédienne.

À chaque mot prononcé au nom de son personnage, Chyler Leigh s’est rendu compte des résonances dans sa vie personnelle. «J’avais l’impression que mon cœur allait battre hors de la poitrine à chaque prise que l’on filmait, à chaque fois qu’une occasion se présentait de sortir des mots honnêtes de ma bouche. Bien qu’ils ne correspondent pas exactement à mon dialogue personnel, le cœur a fait en sorte que oui», poursuit l’actrice. Si désormais l’actrice se présente comme une membre fière de la communauté LGBTQ+, sa révélation n’a pas été appréciée par certains de ses amis. «Je n’ai pas de rancune envers l’accueil négatif, car comme je l’ai dit, nous avons tous eu du mal, d’une manière ou d’une autre, avec l’acceptation de soi.

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