Pierre Palmade : son homosexualité, son mariage avec Véronique Sanson, l’humoriste déballe tout

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De 1995 à 2001, Pierre Palmade était marié à Véro­nique Sanson. Une romance qui a fait couler beau­coup d’encre et sur laquelle l’hu­mo­riste revient en évoquant son homo­sexua­lité affir­mée aujourd’­hui.

Pendant des années, Pierre Palmade a éludé toute ques­tion sur son orien­ta­tion sexuelle. L’hu­mo­riste a évoqué ses souve­nirs de cette période auprès du maga­zine gay Têtu. Un entre­tien que le meilleur ami de Muriel Robin vit comme une déli­vrance, souhai­tant enfin passer à autre chose. « Dans les années 90, il y avait une cloi­son énorme entre le Paris gay où on faisait ce qu’on voulait et le «  bon peuple  », qui lui n’était au courant de rien, se souvient-il. Puis la paroi entre ces deux mondes est deve­nue poreuse et je l’ai mal vécu. À cette époque, j’avais besoin de boire pour vivre mon homo­sexua­lité. En étant gay, j’avais l’im­pres­sion de déce­voir des gens qui comp­taient pour moi. »

Son homo­sexua­lité, Pierre Palmade a eu tout le temps qu’il fallait pour l’ana­ly­ser. « Je plai­sais aux filles, je faisais rire les copains… Mais mon corps, lui, bandait plus pour les copains que pour les femmes, ajoute l’hu­mo­riste. Pour­tant je ne vivais bien le rapport de séduc­tion et le roman­tisme qu’a­vec des femmes. […] J’ai eu des histoires d’amour avec des femmes, dont une très connue, avec Véro­nique Sanson. Personne n’y croit mais je m’en fous. »

Son mariage avec Véro­nique Sanson en 1995 avait juste­ment beau­coup fait jaser. Pour beau­coup, cette union était plus que douteuse. « Ça m’a blessé pour Véro­nique, précise Pierre Palmade. J’ai l’ha­bi­tude de susci­ter la jalou­sie depuis la mater­nelle. Mais j’ai eu mal pour Véro­nique car elle avait une jolie vie privée. J’ai l’im­pres­sion d’avoir abîmé son image. Mais j’ai été heureux avec elle. » Son histoire avec l’in­ter­prète d’Amou­reuse, Pierre Palmade en garde une certaine fierté. «  J’avais 27 ans, c’était une époque où je ne me recon­nais­sais pas dans le milieu gay, ajoute-t-il. En 1995, je me mets avec Véro­nique Sanson. Et en 1996, je monte sur scène avec Michèle Laroque. […] À la vie et à la scène, je me mets avec deux très belles femmes qui vont faire baver les hété­ros. » De bien beaux souve­nirs pour l’ar­tiste qui s’an­nonce aujourd’­hui tout sauf triste d’être homo­sexuel. « Cet entre­tien à Têtu, c’est la dernière inter­view sincère que je donne, conclut-il. Après je serai plus consen­suel comme ça on ne parlera que de mes spec­tacles. Mais fina­le­ment, ces décla­ra­tions ont été théra­peu­tiques. En disant :“Je suis triste d’être homo”, je me suis dit : “Pierre, faut que tu te consoles main­te­nant ! C’est fou de dire un truc pareil ! Et depuis trois ans, 
ça va mieux. »

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