Roger-Luc Chayer
(Montréal, le 14 octobre 2017) Le Groupe Gay Globe, qui publie le magazine Gay Globe (papier et PDF) depuis près de 20 ans au Québec (www.gayglobe.net) déplore le manque de collaboration et le refus de la part de Madame Valérie Plante, cheffe de Projet Montréal, d’accorder la moindre entrevue sur les questions intéressant les communautés LGBT de Montréal, à quelques semaines des élections municipales.
Depuis le 4 août, le Groupe Gay Globe a tenté a de multiples reprises, par courriers électroniques au bureau chef du parti en utilisant son formulaire de contact, par courriers électroniques en utilisant l’adresse de Projet Montréal, par télécopieur au bureau chef du parti ou en communiquant par téléphone avec le contact du parti pour les médias, Monsieur Youssef Amane au 438-832-1221 qui s’était engagé alors à donner suite à nos demandes, ce qui est resté lettre morte par la suite.
« Lors de ma conversation téléphonique avec Monsieur Amane de Projet Montréal, ce dernier avait de nombreuses explications pour expliquer les problèmes de communication avec son parti et le siège social et s’était engagé à donner suite le jour même de notre appel à notre demande d’entrevue. Depuis, malgré les nouveaux courriels portant sur cette entrevue, envoyés à son adresse media@projetmontreal.org, il n’a donné suite à rien, refusant du coup à la communauté gaie montréalaise d’en savoir plus sur le programme de Madame Plante quant aux questions liées à cette communauté. Ceci est d’autant plus grave à mon avis que si Madame Plante, qui est déjà une élue de Ville-Marie (qui comporte le Village gai) devait être élue maire de Montréal, elle deviendrait automatiquement maire de Ville-Marie. Elle n’a donc aucun intérêt à parler à la communauté gaie puisqu’elle deviendra éventuellement maire du Village gai quoi qu’il advienne », déclare Roger-Luc Chayer, éditeur du Groupe Gay Globe.
Le Groupe Gay Globe déplore cette situation et invite la candidate Valérie Plante, de même que les autres candidats de Projet Montréal à ne pas oublier que les personnes des communautés LGBT se battent depuis des années pour la reconnaissance et le respect de leur existence. En leur refusant un accès aux candidats, on assiste à un déni de démocratie et en 2017, il est fort surprenant qu’on assiste encore à de telles situations.