
Recherches par: Magazine Gay Globe
Image: Getty/PALMIHELP
Deux chercheurs de l’UdeM reçoivent un financement de 5,75 M$ pour vaincre le VIH
Selon: UdeMNouvelles – Les projets dirigés par Nicolas Chomont et Andrés Finzi, professeurs au Département de microbiologie, infectiologie et immuno-logie de l’Université de Montréal, font partie des six études sélectionnées par les Instituts de recherche en santé du Canada dans le cadre de l’Initiative de recherche sur le VIH/sida et autres ITSS. Ces projets novateurs, menés au Centre de recherche du CHUM, visent à comprendre et à combattre les mécanismes qui permettent au virus de persister dans l’organisme.
Nicolas Chomont et son équipe reçoivent 3,75 M$ sur cinq ans afin de poursuivre les travaux entrepris par CanCURE, un consortium de recherche créé il y a une décennie sous l’impulsion du professeur Éric Cohen, vice-doyen et chercheur à l’Institut de recherches cliniques de Montréal. «Notre objectif est de cartographier précisément les refuges du virus dans l’organisme et de comprendre comment il parvient à s’y dissimuler», explique Nicolas Chomont.
Identification d’un variant du VIH à propagation rapide
Selon: ONUSIDA – Des recherches publiées récemment ont révélé l’existence aux Pays-Bas d’un variant du VIH plus transmissible et virulent. Les personnes qui vivent avec le sous-type de VIH découvert il y a peu voient leur système immunitaire (taux de CD4) décliner deux fois plus rapidement, ont une charge virale (quantité de virus dans le sang) plus élevée et sont susceptibles de développer le sida deux à trois fois plus vite après le diagnostic que si elles vivaient avec d’autres souches du virus.
L’étude, menée par une équipe du Big Data Institute de l’Université d’Oxford, a été la première à découvrir ce variant du sous-type B du virus. Elle a également révélé que la variante circule aux Pays-Bas depuis des années et reste réceptive au traitement anti-VIH. Le variant qui vient d’être identifié ne représente pas une menace majeure pour la santé publique, mais montre bien qu’il est urgent d’accélérer les efforts pour mettre fin à la pandémie de VIH.
Un second marqueur le dépistage du cancer de la prostate
Selon: ULavalNouvelles – Le marqueur utilisé pour dépister ce cancer produit beaucoup de faux positifs. Un marqueur oublié, le citrate, permettrait de remédier à ce problème. Chez les patients en bonne santé, le citrate est secrété vers la lumière (l’espace creux au centre de la glande) de la prostate où il se mêle au liquide séminal. Lorsqu’il y a un cancer, le citrate est fortement diminuée. «Le citrate secrété par la prostate diminue alors entre 10 et 100 fois.
La différence est très marquée.» Il existe des trousses qui permettent de mesurer le citrate dans le sang. «Par contre, pour le dépistage du cancer de la prostate, on ne pourrait pas procéder avec ces fluides biologiques parce le citrate qu’ils contiennent provient de toutes les parties du corps. Idéalement, il faudrait effectuer les analyses à l’aide d’un échantillon de sperme. L’acceptabilité de cette approche par les patients reste à vérifier, mais considérant que cela peut leur éviter une biopsie transrectale, ils pourraient y voir un avantage certain.»