Des biochimistes américains ont observé que « l’augmentation de la quantité de sélénium dans l’organisme permettrait de ralentir la multiplication du virus du SIDA chez un patient séropositif ». Le sélénium est un oligo-élément essentiel incorporé dans des protéines que l’on appelle, assez logiquement…, des sélénoprotéines. Présent dans l’organisme sous la forme d’acide aminé rare (la sélénocystéine), il est indispensable à notre métabolisme.
Le rôle des sélénoprotéines est d’autant plus important qu’une « supplémentation en sélénium (réalisée en laboratoire sur des échantillons de sang contaminé n.d.l.r.) a permis de diviser par dix la vitesse de réplication du VIH ».