Le maire de Montréal
“tasse” Benoît
Labonté
Par : Le Point
Photo : Ville de Montréal
Le maire de l’arrondissement
Ville-Marie vient de subir tou-
te une “tassée” de la part du
maire Tremblay de la Ville de
Montréal dans le dossier des
infrastructures.
Benoît Labonté
Suite à l’effondrement partiel
d’une dalle de béton sur la rue
de Maisonneuve dans la der-
nière semaine d’août 2007, le
maire Tremblay a déterminé
qu’il ne pouvait plus avoir con-
fi ance en son collègue de Ville-
Marie, qui est aussi le maire
(lire Empereur) du Village gai.
En conférence de presse, Gé-
rald Tremblay a annoncé qu’il
souhaitait reprendre le contrôle
du centre-ville de Montréal,
écartant sans ménagement ce-
lui dont c’était le rôle jusque-là,
Benoît Labonté. À noter que le
même maire Labonté refuse
toujours d’accorder quelque
entrevue que ce soit au Point
sur ses états de service et ce,
depuis son élection.
Le Point
Web
www.gayglobe.us
Il continue pourtant à privilégier sa carrière théâtrale, jouant notamment “Monsieur Dodd” (1966),
“Opération Lagrelèche” (1967), pièce qu’il écrit et met en scène avec Jean Poiret, et “Gugusse”
(1968). Peu apprécié des grands réalisateurs du moment, il enchaîne à l’écran des dizaines de po-
chades comme “Les Combinards” (1964) ou encore “Le Fou du labo 4” (1967). Il trouvera le premier
rôle à sa mesure dans “Le Viager” de Pierre Tchernia, qui le fera tourner dans trois autres fi lms.
Le tournant de sa carrière intervient Le 1er février 1973, à l’occasion de la création, au théâtre
du Palais royal à Paris, de “La Cage aux folles”. Cette pièce de Jean Poiret, qui va connaître une
carrière triomphale avant d’être portée à l’écran, fera de Michel Serrault une véritable star. Pendant
plus de cinq ans, il jouera le rôle d’Albin Mougeotte, alias Zaza Napoli, vedette d’une boîte de nuit
tenue par son compagnon Renato, sans néanmoins renoncer au cinéma, où il va peu à peu révéler
un nouveau pan de sa personnalité. Jean-Pierre Mocky, avec lequel il collaborera à dix reprises,
lui offre des rôles décalés et grinçants, comme celui de Jérémie, étrangleur de femmes dans “L’Ibis
rouge” (1975). Il se montre tout aussi convaincant en banquier véreux dans “L’Argent des autres” de
Christian de Chalonge (1978) ou en inconnu du RER dans “Buffet froid” de Bertrand Blier (1979).
Son personnage d’Albin lui vaut en 1979 le César de l’interprétation masculine pour sa prestation
dans “La Cage aux folles”, adaptation à l’écran par Edouard Molinaro de la pièce à succès de Poi-
ret. Michel Serrault confi e en 2001 : “Si l’acteur ne bouscule pas la réalité pour aller plus loin dans
les émotions ou dans le rire, ce n’est plus un artiste.” Abonné aux rôles d’exception, il est le privé
Beauvoir, alias “l’Oeil”, dans “Mortelle randonnée” de Claude Miller (1982), l’inspecteur Stanitand
dans “On ne meurt que deux fois” de Jacques Deray (1985).
Avec le personnage de Jérôme Martinaud, notable accusé du viol et du meurtre d’une fi llette dans
“Garde à vue” (1981), et sous la direction de Claude Miller, il reçoit un nouveau César d’interpréta-
tion. Il en obtiendra un troisième en 1995 pour son rôle dans “Nelly et M. Arnaud”, la dernière réa-
lisation de Claude Sautet, dans laquelle il donne la réplique à Emmanuelle Béart. En 1995, Michel
Serrault signe un retour réussi à la comédie dans “Le Bonheur est dans le pré” d’Etienne Chatiliez.
Claude Chabrol lui offre un autre rôle de choix dans “Rien ne va plus” (1997). Mathieu Kassovitz fait
de lui un tueur professionnel dans “Assassin(s)” (1997), tandis que Christian Carion le transforme
en vieux paysan bougon se laissant attendrir par Mathilde Seigner dans “Une Hirondelle a fait le
printemps” (2001). ”Le divertissement devrait être à la base des fi lms et des pièces”, plaidait ce
comédien passionné, grand défenseur du rire, qui n’avait pas hésité à faire le clown, à l’invitation
des frères Bouglione, pour le centenaire du Cirque d’hiver en 2002. “Je suis contre les gens qui ne
veulent pas faire du divertissement. Je suis très content de tous les rôles que j’ai interprétés, et je
les assume.”
– Michel Serrault est décédé dimanche le 29 juillet 2007. (AP)
Une “Cage aux folles” à Montréal?
Montréal, comme Paris dans le fi lm de Michel Serrault,
comporte aussi une “Cage aux folles”. Offi ciellement
connu sous le nom de Place Papineau, l’édifi ce situé au
coeur du Village gai, sur la rue Ste-Rose entre Papineau
et Cartier, est mieux connu sous le nom de “La Cage aux
folles” principalement parce qu’il est habité par une très
forte proportion de personnes de la communauté gaie.Par : Nouvelobs.com et Le Point Photo : Google.com et Gay Globe TV
Suite de la biographie de Michel Serrault