Jean-Luc Romero contre Christian Vanneste: Le Tribunal tranche

Le politicien local Jean-Luc Romero, impliqué dans une affaire de diffamation présumée à l’endroit du député Christian Vanneste, a réussi à convaincre le Tribunal de Grande Instance de Paris que les propos n’étaient pas diffamatoires.

Dans son jugement, la 17e chambre correctionnelle de Paris a estimé mardi qu’à travers ces propos, il n’était « pas imputé (à Christian Vanneste) un fait précis » comme l’exige la diffamation, « mais seulement une pensée qui n’est pas susceptible de faire l’objet d’un débat sur la preuve de sa vérité ». (Selon le Nouvel Obs)

L’affaire trouve donc son dénouement par l’acquittement de Romero mais ce dénouement spécifique ne règle pas la question de l’utilisation par le conseiller régional Romero de son blog de manière à diriger artificiellement le débat en permettant la publication de messages hautement dérogatoires sur de nombreux sujets et personnes sans leur permettre la réplique ou l’explication.

La crédibilité de Jean-Luc Romero a été mise à rude épreuve en 2008, comme il le mentionne souvent sur son blog, par de nombreuses personnes et organisations qui reprochent au politicien très controversé l’utilisation de ses outils électroniques et de l’Internet pour crédibiliser son image et sa personne tout en ne permetant pas le débat ou la réplique. En ce sens, Romero a perdu sur la démocratisation de son combat et ce n’est pas un honneur de gagner un procès sur un élément alors que des dizaines d’autres n’ont pas encore été jugés… Par exemple, la page de l’encyclopédie Internet Wikipedia est contrôlée par Romero lui-même qui réécrit sa propre description alors que nous tentons d’y ajouter des informations sur lui qui sont certainement d’intérêt public. Les modifications très positives sur lui viennent de lui-même comme le démontre le registre des utilisateurs qui contribuent à la rédaction de ce qui devrait être une présentation objective des politiciens. Un politicien qui réécrit sa propre histoire est un danger public, qu’on se le dise.

Nous exigerons d’ailleurs du conseiller Romero sous peu une preuve de transparence par le dévoilement de ses comptes et budgets comme homme politique puisque M. Romero fait le tour du monde depuis des années et vit dans les meilleurs hotels en prétendant représenter des groupes sociaux et des organisations tant sur le suicide que sur le SIDA. Il faudra se questionner tot ou tard sur l’origine du financement de ces voyages de luxe et sur ces hébergements en grands hotels, qui se transforment par hasard souvent en vacances payées par ces groupes communautaires, espérons que les réponses seront aussi transparentes que requises d’un personnage public.