![Image drogues](https://gayglobe.net/wp-content/uploads/2024/12/Screenshot-2024-12-02-at-09.28.24.png)
Par: Arnaud Pontin / Image: Générée électroniquement ©Gay Globe / Illustration de djinn, un esprit surnaturel issu du folklore arabe.
La kétamine, d’abord utilisée comme anesthésique, est devenue populaire comme drogue récréative en raison de ses effets euphorisants. Même si son usage suscite souvent des controverses et comporte des risques graves, elle attire de plus en plus de gens dans la communauté gaie en quête « d’évasion ».
La kétamine agit en perturbant certains récepteurs dans le cerveau, ce qui modifie la transmission des signaux nerveux et crée un effet dissociatif. Pour beaucoup, cette dissociation vient avec une euphorie intense, ressentie comme une plongée dans un état de conscience altérée, un buzz quoi! Ce sentiment d’euphorie peut varier, allant d’une sensation de bien-être profond à des expériences mystiques ou même à la psychose si la personne prend peur. En modifiant la perception, la kétamine entraîne souvent des distorsions sensorielles, une désorientation spatiale et un changement dans la perception du temps, ce qui contribue à cette impression de détachement de la réalité.
En plus de ses effets dissociatifs, la kétamine a aussi été étudiée pour son potentiel à soulager rapidement la dépression et l’anxiété, même à faible dose, ce qui peut également contribuer à l’euphorie ressentie. L’automédication comporte des risques importants.
Un usage exagéré de kétamine pourrait entraîner une dépendance, des dommages rénaux et de la vessie, ainsi que des troubles cognitifs durables (mémoire, etc.). La consommation récréative de kétamine expose aussi à des risques d’accidents et de comportements imprudents, qui peuvent avoir des conséquences graves pour l’utilisateur et ses proches comme une sexualité sans protection. La prévention est essentielle pour protéger la santé de tous. Il est important de savoir aussi que lorsqu’on achète de la kétamine sur la rue, on ne sait jamais quels en sont les vrais ingrédients et des surdoses de fentanyl sont fréquentes, allant jusqu’à la mort.
Au Québec, plusieurs organismes sont disponibles pour aider, comme Info-Social 811, les Centres de réadaptation en dépendance, la Ligne québécoise de prévention du suicide, et des groupes comme les Alcooliques Anonymes et Narcotiques Anonymes. Les CIUSSS régionaux peuvent également offrir des ressources et des références pour soutenir les personnes qui en ont besoin.
Deux femmes comoriennes jugées pour homosexualité
Selon: AFP – Détenues depuis juin, deux citoyennes des Comores, risquent une peine de deux ans de prison, dont un an ferme, pour homosexualité. Elles sont accusées d’avoir commis « des actes à caractère sexuel contraires aux bonnes mœurs et contre nature ». Jeudi le 10 octobre dernier, les deux femmes ont comparu devant le tribunal correctionnel de Moroni, la capitale des Comores, où le parquet a requis cette condamnation. Lorsqu’on leur a demandé si elles entretenaient une relation homosexuelle, les deux femmes ont nié. L’une d’elles, âgée de 20 ans, a invoqué l’influence d’un « djinn » : « Il m’a dit de coucher avec elle. J’ai répondu ‘Dieu m’en garde’. Alors le djinn est devenu menaçant : ‘Si tu ne le fais pas, je prendrai ta copine et l’éloignerai de toi’. Par peur, j’ai fini par céder », a-t-elle expliqué. Sa coaccusée, âgée de 25 ans, a affirmé « ne se souvenir de rien ». Un djinn est une créature spirituelle du folklore arabo-musulman, souvent invisible, dotée de pouvoirs surnaturels, et pouvant être bienveillante ou malveillante.