L’ActuALITÉ VIH/SIDA EN BREF

Fake news: non, les bananes ne donnent
pas le Sida!

(Selon Top Santé) Une vidéo qui circule en ce moment sur les réseaux sociaux (et qui compte déjà 1,2 million de visionnages…) affirme que certaines bananes sont contaminées par le VIH et pourraient ainsi transmettre le Sida. Le texte qui accompagne la vidéo est alarmiste: «attention, si vous constatez que votre fruit contient une couleur rouge bizarre à l’intérieur, ne le mangez pas. Un groupe de gens est en train d’injecter les fruits avec un sang infecté par le VIH/SIDA. Leur objectif est de tuer des millions de gens à travers le monde; Prenez garde et soyez prudents.» Délirant? Oui, mais la rumeur n’est pas nouvelle: les «fruits contaminés par le Sida» circulent sur les réseaux sociaux depuis 2016.

Les overdoses réduisent l’espérance de vie, comme le sida en 1993

(Selon AFP) Les overdoses ont précipité la première baisse majeure d’espérance de vie aux États-Unis depuis l’épidémie du sida au début des années 1990, selon des statistiques publiées mercredi. Les Américains ont perdu près de quatre mois d’espérance de vie depuis 2014. Un Américain né en 2017 pouvait espérer vivre 78,6 ans en moyenne, contre 78,9 ans en 2014, selon ce rapport qui confirme des chiffres publiés auparavant. Cela se traduit par près de quatre mois de moins.

Instagram censure une campagne de
prévention contre le Sida

(Selon Bfmtv) À New York, le centre médical à but non lucratif Apicha Community Health Center ouvre ses portes aux minorités touchées par le VIH ou le Sida, ne pouvant s’offrir les services d’établissements médicaux souvent très onéreux. Comme le rapportent nos confrères du site Vice, l’organisation a souhaité organiser une campagne Instagram de prévention contre la transmission du virus, en évoquant le cas de la PrEP, un traitement préventif contre le VIH. Ce dernier est utilisé pour limiter les risques lors de rapports sexuels entre hommes. Mais la filiale de Facebook a rejeté la publicité. Malgré l’impossibilité de sponsoriser ces contenus, l’organisation a pu les publier sur son compte Instagram. Ils prennent la forme d’affiches peintes par des artistes new-yorkais, mettant en scène des hommes aux côtés d’une pilule de PrEP. Les images sont accompagnées de témoignages évoquant le point de vue des artistes en question concernant ce traitement préventif. Instagram n’est pas le seul réseau social à avoir censuré des messages de santé publique. En mai 2019, Facebook avait empêché une campagne de prévention contre le cancer du sein initiée par une ONG australienne. Cette dernière mettait notamment en avant des femmes et un homme touchés par la maladie, dévoilant leurs cicatrices consécutives aux opérations chirurgicales. Raison invoquée par Facebook: la nudité des témoins photographiés, en raison de poitrines partiellement visibles.