LES «GROS MOTS» Affaire «Grégoire» de St-Tite: AUCUNE HOMOPHOBIE!

Roger-Luc Chayer

Tout le monde a entendu parlé de cette sauvage agression lors du Festival de St-Tite concernant un jeune gai du nom de Mathieu Grégoire.

Agressé à coups de bouteille et laissé inconscient par terre, très amoché, le jeune Grégoire a alors immédiatement déclaré qu’il s’agissait d’un crime homophobe, d’une attaque gratuite et haineuse liée à son orientation sexuelle de la part d’un individu, le suspect, qui n’aurait pas aimé se faire dire qu’il était beau.

Voilà la prémisse, mais si on ne doit examiner que les faits réellement à la connaissance des policiers, des témoins et certaines vérifications faites par l’auteur de ces lignes, rien ne nous permet de croire que cette agression causant des lésions graves, puisse être qualifiée d’homophobe. Pourquoi en parler ici aujourd’hui? Parce que le Collectif Carré Rose Montréal et la Fondation Jasmin Roy sont en train de récupérer la situation et font parader la victime devant le maire Coderre, le chef du poste de police du Village, M. Guerrero, en affirmant qu’il s’agit d’une preuve supplémentaire du manque de sécurité dans le Village. Ils vont même jusqu’à faire une levée de fonds! Premièrement il n’y a aucun lien entre ce qui s’est passé à St-Tite et le Village gai. Pourquoi faire parader et récupérer cette affaire alors? Pour avoir des subventions? Ensuite, quand on annonce qu’on a l’intention de présenter M. Grégoire au maire de Montréal et au chef du poste 22 comme victime d’une agression homophobe, même sur ce point, il y a un problème car la Sûreté du Québec de St-Tite, responsable de l’enquête, vient tout juste de procéder à une arrestation (Jérémie Roy) et aucune accusation de crime homophobe ou de crime haineux n’ont été déposées. Devant ce flou quant aux intentions de M. Grégoire, dont on ne sait pas s’il est rémunéré ou dédommagé financièrement pour ses accointances avec le Carré Rose et Jasmin Roy, j’avais décidé de communiquer avec lui pour lui offrir des moyens supplémentaires de faire avancer le dossier, avant l’arrestation.  D’abord, en passant par la messagerie privée de sa page Facebook, je lui ai offert de passer dans toutes les divisions du Groupe Gay Globe Média des avis de recherche de témoins ou de suspects.

Ensuite, je lui ai proposé d’offrir une récompense de 2000$ à toute personne permettant l’identification et l’arrestation de l’agresseur. Jusqu’ici, M. Grégoire n’avait pas accepté ni les avis de recherche ni la diffusion d’une récompense, ce qui soulevait chez moi de sérieuses questions et des doutes importants sur l’aspect «homophobe» du crime et sur les motivations de la part de cette victime à parader avec des groupe communautaires gais. Le plus grave est qu’une levée de fonds doit se tenir en novembre pour la fausse agression homophobe de M. Grégoire. Il est clair qu’à la lumière des faits nouveaux suite à l’arrestation d’un suspect, invoquer l’homophobie en l’absence de telles accusations serait une fraude et cela aussi c’est criminel! À suivre…