elmoudjahid.com
15.000 dépliants et brochures seront distribués au niveau des plages à partir d’aujourd’hui.
Les efforts considérables sont consentis pour lutter contre le sida, ce mal du siècle qui ne cesse de faire des victimes, dans le monde.
En effet, les pouvoirs publics, les associations, les médias ainsi que les imams misent sur la sensibilisation pour freiner ce fléau. Il faut dire que la prévention constitue désormais le seul rempart contre cette maladie. Certes l’Algérie est classée à épidémie peu active, néanmoins, sa situation géographique ainsi que l’accroissement important des flux migratoires vers le nord augmente les risques de son exposition à ce fléau. Les plages qui accueillent chaque été des milliers d’estivants restent des lieux privilégiés pour transmettre le message. Aussi, dans le cadre de la mise en œuvre du plan national stratégique IST/VIH/SIDA pour 2008/ 2012, l’association AIDS Algérie qui s’est engagée à améliorer la qualité d’intervention en termes de prévention auprès des groupes vulnérables, organise, une campagne itinérante, du 5 au 15 du mois en cours au niveau des plages de la wilaya d’Alger. Cette opération, en fait, qui s’inscrit dans le cadre du projet « renforcement de l’accès à la prévention du VIH auprès des populations vulnérables », financé dans le cadre du programme de coopération Algérie/ FNUAP, de concert avec l’ONUSIDA touchera ainsi plusieurs plages pour améliorer l’accès à une information de qualité pour le public ciblé pour un changement des comportements mais aussi réduire les risques de transmission.
Lors de cette campagne, des stands seront installés et animés sur cette épidémie par des représentants de l’association qui comptent atteindre prés de 15.000 personnes.
Des brochures, des dépliants et des affiches seront ainsi distribués aux estivants durant toute la période de la campagne. Ce contact direct avec les estivants, en fait, permettra de vulgariser davantage cette maladie qui reste un tabou. Il faut souligner que les résultats des études et des enquêtes réalisées ces dernières années démontrent que les prévalences élevées d’infection VIH, ont pour origine l’insuffisance de l’information chez les femmes, à titre indicatif pour la catégorie des femmes âgées entre 15 et 49 ans, seules 15,4% ont une bonne connaissance du sida et des modes de transmission. Une étude réalisée en 2010 a fait ressorti que peu de jeunes universitaires moins de 3% maîtrisent toutes les connaissances et rejettent les fausses idées relatives à la transmission du virus.