Sondage “pour” le don de sang des gais

76% des Français estiment que l’interdiction faite aux homosexuels de donner leur sang n’est pas justifiée, selon un sondage BVA publié le 10 juin. 17% considèrent que cette interdiction est justifiée, et 7% ne se prononcent pas. Ce sondage a été commandé par Alexandre Marcel, un homosexuel qui a porté plainte contre X après que l’établissement du sang français (EFS) lui a refusé de donner son sang, le 27 mars.

“J’ai décidé de commander ce sondage car tout le monde autour de moi me disait que la cause était perdue d’avance. Or les résultats démontrent que les Français sont plus en avance que l’État sur la question des droits des homosexuels”, affirme Alexandre Marcel, contacté par Relaxnews.

Les associations homosexuelles se battent pour que les gays puissent donner leur sang, au minimum six mois après un comportement à risque, pouvant entraîner une contamination du VIH. A ce jour, un décret leur interdit de donner leur sang. Le sondage a été réalisé par téléphone les 5 et 6 juin, auprès d’un échantillon de 1.009 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus. “C’est la première fois qu’un sondage est commandée à l’institut BVA par un particulier”, indique Alexandre Marcel.

Au Québec: Le don de sang est de juridiction des provinces et au Québec, Héma-Québec est responsable de la collecte et de la gestion des dons de sang. Héma-Québec applique l’interdiction absolue au don de sang des personnes homosexuelles nonobstant qu’elles soient actives ou pas sexuellement et malgré des années de protestation.

Comme Héma-Québec aligne ses décisions généralement sur celles de son homologue français, si ce dernier décidait d’ouvrir le don de sang aux personnes de la communauté sous certaines conditions, la même chose risquerait d’arriver au Québec. N’oublions pas qu’Héma-Québec accepte le sang des prostituées et des narcomanes alors que ces personnes sont beaucoup plus à risque de contracter des maladies liées au partage des seringues ou à des comportements à risque, en plus du VIH/SIDA.

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