Par Wikipédia
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Les ondes émises par les téléphones mobiles seraient nuisibles aussi bien pour la fertilité que pour le cerveau. C’est en effet, ce qui ressort des recherches médicales menées par plusieurs experts internationaux et rendues publiques lors d’une conférence portant sur l’impact du téléphone mobile sur la santé, qui s’est achevée en Turquie le 23 mai dernier.
Les conclusions de récents travaux menés sur l’impact des ondes électromagnétiques émises par le téléphone portable sur la fertilité sont inquiétantes.
Certes, il est scientifiquement prouvé que ces émissions contribuent à accroître le taux de testostérone. Mais, en induisant une forte réduction de la LH (hormone luthéïsante) qui catalyse l’activité de la testostérone, les ondes émises par le téléphone mobile contribuent à diminuer les chances de procréer chez l’homme.
Étudiés in vitro, les spermatozoïdes humains contiendraient des espèces réactives à l’oxygène dont la quantité augmenterait grâce à l’action des ondes du téléphone portable. Ces recherches ont été effectuées à la suite de précédentes investigations qui ont montré que ces ondes sont responsables de la réduction de la reproduction chez la drosophile.
Selon d’autres études, une destruction et/ou un dysfonctionnement au niveau des chromosomes des lymphocytes humains seraient constatés du fait de l’exposition à ses ondes.
L’impact des ondes du téléphone mobile sur le cerveau a été mis en évidence par 3 différents travaux. Menée par une équipe grecque, l’une d’entre elles a permis d’exposer 2h durant dans un bassin des souris à une émission d’ondes de 900 MHz. Il s’en suit que ces animaux n’arrivent pas à reconnaître facilement ni à se diriger vers une plaque mise à quelques millimètres sous l’eau et qui leur permettrait de se reposer. Les chercheurs montrent ainsi que la mémoire spatiale de ces souris a été fortement perturbée par les ondes.
Les médecins sont unanimes : bien que les conclusions montrent la nuisance des ondes électromagnétiques sur le cerveau, il importe d’attendre que des travaux complémentaires menés sur une plus grande échelle et sur l’homme afin de prendre les décisions qui s’imposent. Dans ce sens, une étude de grande envergure dénommée « Cosmos » serait déjà entreprise et porterait sur plus de 200 000 personnes. Mais, le hic est qu’il faut attendre environ 25 ans pour que ses conclusions soient disponibles.