
Le Qi gong , l’acupuncture ou encore les ventouses font partie intégrante des outils de traitement du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) . Le gouvernement chinois a annoncé officiellement qu’il entendait doubler cette année (par rapport à 2015) le nombre de malades du Sida soignés avec la médecine traditionnelle.
Pas question de faire l’impasse sur les traitements conventionnels issus de la médecine occidentale (la trithérapie). Il s’agit simplement d’y associer les bienfaits des médecines traditionnelles. Reste pour les praticiens des deux protocoles à se mettre d’accord sur les modalités de cette collaboration au service des patients. Ce « schéma thérapeutique combinant la médecine traditionnelle chinoise et la médecine occidentale » visé par le gouvernement chinois devrait faire bondir les scientifiques européens les plus cartésiens.
En Chine, ils sont 450 000 praticiens à dispenser la médecine traditionnelle chinoise sous différentes formes (massages, acupuncture, Qi gong, traitements à base de plantes). Ces techniques millénaires sont envisagées comme une technique non invasive et complémentaire des thérapies classiques. Signe de cette plus grande place accordée à la médecine chinoise, les praticiens peuvent désormais disposer de licences et pratiquer dans des cliniques spécialisées, selon une loi votée fin décembre.
La médecine chinoise séduit en Europe
Selon la conception chinoise, il est possible de soigner en agissant sur les méridiens énergétiques pour réharmoniser le Qi (l’énergie vitale). L’acupuncture, par exemple, est utilisée pour prendre en charge les maux de tête, traiter la douleur ou arrêter de fumer . Ces techniques séduisent de plus en plus en Europe et des patients atteints cancer y ont recours pour mieux supporter leur traitement (chimiothérapie par exemple).