Il n’en fini plus de se servir des fonds publics et du budget de l’arrondissement Ville-Marie pour soudoyer les médias et s’acheter son image qu’il peut manipuler et triturer à sa guise. Dernier exemple complètement hors de l’éthique d’un média professionnel digne de ce nom, l’édition no 10 du volume 16 du journal l’itinéraire.
Dans les pages de cette édition du journal fortement subventionné par Québécor, le Maire de l’arrondissement Ville-Marie, Benoît Labonté se paie à même le budget de l’arrondissement 1/2 page de pub pour l’arrondissement en échange d’une autre demi-page éditoriale, ce qui est strictement prohibé par les guides de déontologie de la Fédération professionnelle des Journalistes du Québec et du Conseil de Presse du Québec qui interdisent et punissent toutes les apparences de conflit d’intérêt. Dans le cas présent, c’est plus qu’une apparence, c’est un conflit d’intérêt de premier degré.
C’est pas grave, Monsieur Labonté est au-dessus de tout cela, il a prouvé depuis des années que l’éthique était un concept qui ne s’appliquait pas à lui. On a qu’à voir l’état du village gai et du centre-ville de Montréal pour voir comment cet homme a dévasté le fleuron et la puissance de la métropole en laissant sombrer sa ville dans le tiers-monde. Sa ville? Que dis-je, la ville, un montréalais qui se respecte n’aurait jamais laissé aller une telle situation.
M. Labonté est candidat à la Mairie de la grande ville de Montréal en novembre 2009, au peuple de décider s’il souhaite donner un mandat à ce grand démocrate qui achète ses éditoriaux.