Courrier 
des 
lecteurs #139

Pour nous écrire: C.P. 172, succ. rosemont,
montréal, qc h1x 3b7 / edito@gayglobe.net

Drôle de hasard, j’avais gardé quelques revues de GayGlobe dont celle où, il y a 2 ans, votre chronique « Là on va se calmer le pompon ». M. Fruitier vient d’être accusé pour 2 chefs d’attentat à la pudeur. » Je crois que le juge n’est pas un idiot et avait des raisons valables pour l’accuser. M. Fruitier n’a pas pensé qu’il pouvait briser une vie lorsqu’il a posé ces gestes sur ce jeune garçon de 14-15 ans? Pourquoi il n’a pas engagé une jeune fille pour l’aider? Se poser la question c’est y répondre. 

Ma sœur (décédée) a subi ce genre de crime et en a « arraché » toute sa vie. Pourquoi les victimes attendent si longtemps pour dénoncer? C’est clair qu’elles ont honte. Pensez aux victimes des prêtres pédophiles, elles ont dénoncé de très, très, très longues années après les faits, il y en a d’ailleurs qui sont décédées bien avant, quand ce n’est pas le décès de l’agresseur. 

Vous savez, M. Chayer, chez les plus grands, les plus puissants, les plus érudits et les plus intelligents, il y a des pervers et des pédophiles.
Lise L., Montréal

Bonjour Madame Lussier, il me fait plaisir de répondre à votre courrier. Tout d’abord, si vous vous souvenez bien de mon texte d’origine sur l’affaire en question, il ne s’agissait pas de déterminer de la véracité des accusations, mais bien d’expliquer ce que signifiait la présomption d’innocence. Quand vous dites que le Juge a eu raison de « l’accuser » suite au jugement récent contre Monsieur Fruitier, vous vouliez certainement dire qu’il a eu raison de le condamner, car les juges aux procès criminels n’accusent pas les gens, c’est le rôle des procureurs de la couronne. Je voulais corriger l’info.
La rédaction


Quand j’ai vu passer sur le fil de presse Gay Globe le retour de la revue en papier, j’ai soupiré de soulagement. Ça me manquait et même si je lisais la revue en PDF, le fait de pouvoir la toucher me manquait.
Luc S., Rosemont, Montréal

Je vous comprends bien et c’est ce que plusieurs lecteurs exprimaient récemment dans un sondage, un retour au papier le plus vite possible! Nous y voilà donc…
La rédaction

BJR cher Éditeur, tout me plaît sur votre magazine. Merci pour la communauté.
Fix1101, Ville inconnue

C’est court, mais ça veut tout dire et je vous remercie pour votre message.
La rédaction

J’ai lu un texte récent sur votre prise de position sur l’utilisation du drapeau gai en l’associant avec la pandémie et je suis avec vous, mais quelle est la solution?
Mick H., Montréal

La solution n’est pas simple puisque le mouvement s’est répandu dans le monde entier et même dans des pays qui ne savaient même pas que l’arc-en-ciel n’était pas la couleur de l’espoir contre la pandémie, mais bien le drapeau gai en usage et faisant consensus. J’ai vu passer récemment un nouveau drapeau pour les LGBT qui fait dans l’inclusion, mais je pense que ça va trop loin et surtout, cela se fait sans consultation ni consensus. Personnellement, je pense que nous devons nous réapproprier de nos couleurs et mieux expliquer au public le risque que les LGBT redeviennent invisibles si on détourne leurs couleurs.
La rédaction