(À propos de notre article sur Éric Duhaime dans l’édition #120) Le coming out du monsieur n’est pas celui du siècle. N’êtes- vous pas conscient que Duhaime est un démagogue d’extrême droite. Consultez les dictionnaires pour les mots démagogue et extrême droite. J’en ai fait part au propriétaire du café que je fré- quente car votre magazine y est distribué dans un présentoir.
(Jacques Racine)
Merci Jacques pour votre commentaire. Je respecte votre opi- nion, comme il faut respecter celle des autres. Vous accusez monsieur Duhaime d’être un démagogue etc., mais qu’il soit ou pas ce que vous lui reprochez d’être, avez-vous au moins lu l’objet de notre article? La liberté d’expression… Cela dit, je suis heureux de savoir que ça a fait un bon sujet de discus- sion avec le patron du café qui distribue la revue.
(Roger-Luc Chayer, éditeur)
Sur le coup j’ai été furieux de voir la couverture réservée à Éric Du- haime que je considère comme un méchant extrémiste de droite qui vit dans un Québec du moyen-âge, mais je dois l’admettre, c’est en lisant votre article à l’intérieur sur le débat portant sur son livre que j’ai compris où vous vouliez aller avec ça. Morale? Je pense que je vais lire à l’avenir avant de crier au loup.
(Raoul G. Montréal)
Salut Raoul, dans le fond c’est exactement là où je voulais en venir. L’opinion de M. Duhaime c’est une chose, mais vouloir le priver de sa liberté d’avoir une opinion, ça c’est ce que je dénonçais dans mon texte. Merci de l’avoir compris…
(Roger-Luc Chayer, éditeur)
Comment faites-vous pour offrir autant de films classiques? Ça doit vous coûter un bras tout ça? (Mireille V. Québec)
Salut Mireille, merci pour la question. En fait ces films ne nous coûtent strictement rien puisqu’ils sont dans domaine public. Je vous explique. Tous les films qui sont produits, peu importe où, sont protégés par le droit d’auteur pour une durée déter- minée. À son échéance, le titulaire du droit, souvent la compa- gnie de production du film ou des ayants droit renouvellent le droit pour protéger le film pour une période additionnelle. Or, il arrive parfois que les compagnies, que les titulaires de droits
ou les descendants oublient que ces droits arrivent à échéance et le film tombe alors dans le domaine public, il n’est plus pro- tégé par aucun droit. Il existe des services de diffusion de films libres de droits et c’est à ces endroits que s’approvisionne Gay Globe TV pour vous offrir des films de qualité qui, parfois, sont de véritables chefs-d’oeuvre. Voilà pour l’explication…
(La rédaction)
Je désire vous souligner mon appui dans votre position concernant la demande de faire du Parc du Mont-Royal un Patrimoine Mon- dial de l’UNESCO. Vous détaillez très bien tous les éléments qui assurent un fondement solide à la position de Gay Globe. Lorsque nous avons l’occasion de voyager un tant soit peu dans le monde, il est risible d’observer l’état de nos infrastructures publiques à Mon- tréal. Le manque d’entretien est chronique, plusieurs structures sont dans un mauvais état au point où la Ville ferme des éléments majeurs de diffusion de la culture comme le Théâtre de verdure. Un autre exemple est le Belvédère Kondiaronk qui, après une certaine cure de jeunesse, est laissé depuis sans trop d’entretien, des dalles de pierre éclatées et qui commencent à subir les effets de la nature. Le chalet n’est même pas aménagé pour avoir un effet touristique, mais plutôt pour offrir des espaces de distributeurs de confiseries. Ce chalet aurait dû être un lieu qui invite à gravir la montagne, à s’y rendre et y revenir, mais il demeure en attente d’une idée.
(Daniel O. Montréal)
Bonjour Daniel, merci pour votre commentaire qui ajoute quelques exemples à notre propos sur la question. Je consi- dère en effet que c’est manquer de respect envers l’UNESCO que de formuler un tel projet. À suivre.
(Roger-Luc Chayer, éditeur)

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