Il y a quelques mois, je recevais deux appels téléphoniques, à titre d’éditeur du Point, de la part d’une ex-candidate défaite de l’ADQ dans Rosemont et d’un attaché politique responsable de la campagne à la chefferie d’un candidat actuel de l’ADQ.
On me demandait de les rencontrer afin de discuter d’un moyen de récupérer le vote gai et de s’excuser pour ce qui a été fait contre les gais au nom de l’ADQ par le passé.
J’ai manifesté mes vives préoccupations sur cette façon de vouloir s’excuser sans en parler, de vouloir demander pardon sans aborder les vraies questions et surtout de vouloir associer un candidat à ce virage sans qu’on ne mentionne l’ex-chef Mario Dumont, au moment où les adéquistes broyaient de la tapette. On m’a demandé quelques jours de réflexion et qu’on allait me contacter pour une rencontre, le plan tombant dans l’oubli comme quoi, plus ça change, plus c’est pareille à la moribonde ADQ .