Le fil de presse du VIH/SIDA

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Stratégies de distribution des autotests du VIH : comment joindre les populations prioritaires?

Selon: INSPQ – L’Institut national de santé publique du Québec a publié, le 23 mai dernier, le rapport « Stratégies de distribution des autotests du VIH : Comment joindre les populations prioritaires ». Cette synthèse rapide des connaissances porte sur sept stratégies de distribution des autotests du VIH qui semblent prometteuses auprès de certaines populations prioritaires. Elle permettrait de soutenir les réflexions pour l’organisation d’une distribution ciblée, afin de contribuer à réduire le nombre de personnes vivant avec le VIH qui ignorent leur statut sérologique. Les autotests du VIH permettraient d’accroître le dépistage du VIH, particulièrement chez les populations prioritaires. À l’automne 2020, Santé Canada a homologué l’autotest capillaire VIH INSTIMD. Présentement, l’Agence de santé publique du Canada, de concert avec des organismes communautaires fédéraux et des projets de recherche, finance une distribution des autotests du VIH.

Un simple test salivaire pour dépister le VIH au Canada

Selon: Radio-Canada – Des chercheurs de l’hôpital St. Michael de Toronto sont en train de travailler sur un outil qui permettrait de faire un dépistage rapide du VIH grâce à un simple brossage des gencives et sans prise de sang. OraQuick est un autotest oral, indolore et rapide qui pourrait donner des résultats en 20 minutes.

Le gouvernement fédéral estime qu’environ 62 000 personnes au Canada sont atteintes de cette maladie, d’après les données de surveillance épidémiologique. Cependant, seulement 87 % des personnes séropositives ont été diagnostiquées, ce qui signifie que 13 % des malades ignorent être porteurs du VIH, selon le rapport.

Bien que ce test soit nouveau au Canada, OraQuick a été approuvé par la Food and Drug Administration des États-Unis en 2012. L’étude portera sur la précision et la facilité d’utilisation du test. OraSure Technologies, qui a créé OraQuick, estime que le test a un taux de précision de 92 %.

Il ne faut pas que les tribunaux découragent le dépistage du VIH, croit un expert

Selon: Le Quotidien – Médecin clinicien en virologie à l’hôpital Royal Victoria et professeur en virologie à l’université McGill, le docteur Jean-Pierre Routy craint que les obligations imposées aux porteurs du VIH de déclarer la maladie et de porter le condom alors que c’est inutile lorsque la charge virale devient indétectable grâce à la médication fassent en sorte que les personnes à risque choisissent de ne pas se faire dépister, ce qui serait catastrophique pour la transmission de la maladie. Certains pays européens choisissent d’ailleurs cette voie d’ouverture afin de favoriser le dépistage.

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