NOUVELLES BRÈVES INTERNATIONALES


Recherches par: Magazine Gay Globe

Selon: CNW – À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, la Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida demandait au gouvernement du Québec d’accroître et de diversifier les services de dépistage du VIH et des autres ITSS, et d’améliorer l’accès aux soins et aux traitements préventifs du VIH afin de faire face à la hausse des cas de VIH. 

Les rapports de surveillance 2022 de l’INSPQ révèlent une augmentation inquiétante des nouveaux diagnostics de VIH et des autres infections transmissibles sexuellement et par le sang au Québec. Ainsi, en 2022, 422 nouveaux diagnostics de VIH ont été enregistrés, contre 246 en 2021 ; soit une hausse de 72%. De ce nombre, 78 % concernent des personnes n’ayant jamais eu de test de dépistage du VIH auparavant.

Selon: WHO – La dernière édition du rapport de l’OMS sur la résistance du VIH aux médicaments indique les pays dans lesquels la pharmacorésistance est en progression et propose des recommandations. Ce rapport contient de bonnes nouvelles et d’autres plus inquiétantes. Il souligne les niveaux élevés de suppression de la charge virale du VIH (> 90 %) chez les populations recevant un traitement antirétroviral à base de dolutégravir. Cependant, les données d’observation indiquent que les niveaux de résistance du VIH au DTG dépassent les niveaux observés dans les essais cliniques. Depuis 2018, l’OMS recommande l’utilisation du dolutégravir comme traitement contre le VIH pour tous les groupes de population. Cependant, dans les quatre enquêtes mentionnées, les niveaux de résistance au DTG allaient de 3,9 % à 8,6 %, et atteignaient 19,6 % chez les personnes ayant déjà reçu un traitement et qui sont passées à un traitement antirétroviral contenant du DTG alors qu’elles avaient une charge virale VIH élevée. 

Par: Gay Globe – Alors que la recherche progresse à grands pas dans le domaine du VIH, tant en prévention qu’en traitement, l’outil de prévention le plus efficace, la PrEP (prophylaxie pré-exposition), demeure sous-utilisé. Santé Canada a récemment approuvé une version injectable administrée deux fois par an, affichant un taux de succès de près de 100 %. Pourtant, cette avancée majeure n’est toujours pas couverte par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Avec un outil aussi performant, il est logique de penser que le Québec pourrait réaliser des économies importantes en protégeant les personnes à risque, d’autant plus que le coût des traitements actuels pour une personne séropositive à vie est considérablement plus élevé. La nouvelle PrEP représente une fraction de ces coûts, rendant son adoption non seulement bénéfique pour la santé publique, mais aussi économiquement judicieuse.

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