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Djibouti est un État de la Corne de l’Afrique, situé sur la côte occidentale du débouché méridional de la mer Rouge. Il est limitrophe de la Somalie au sud-est, de l’Éthiopie au sud et à l’ouest, de l’Érythrée au nord et a, au travers du détroit Bab-el-Mandeb, une frontière maritime avec le Yémen. Djibouti est une république depuis son indépendance en 1977, elle organise ses premières élections législatives et l’élection présidentielle en 1981. Elle connaît un parti unique jusqu’en 1992, date à laquelle est reconnu un multipartisme contrôlé et partiel. Elle suit le «principe» de séparation des pouvoirs: législatif, exécutif et judiciaire. Cependant, le système politique djiboutien est jugé encore très autoritaire et ne laissant que très peu de place à l’engagement civique des citoyens.
Djibouti bénéficie d’un climat désertique chaud. Un climat aride chaud est inhabituel pour des latitudes aussi basses que celle de Djibouti. Les précipitations sont très rares, très faibles, irrégulières et très espacées dans le temps, avec une moyenne annuelle entre 50 et 180 mm qui varie selon les régions du pays. En moyenne, on enregistre entre 5 et 20 jours de pluie par an. Les fortes chaleurs sont constantes et perdurent tout au long de l’année. Les températures moyennes maximales varient de 27 °C durant les mois les plus « frais » à 43 °C durant les mois les plus chauds localement, notamment à Tadjourah.
Le produit intérieur brut par habitant est de l’ordre de 3 200 euros/an (estimation 2008) largement au-dessus de la moyenne africaine. Pour ses besoins alimentaires, Djibouti s’approvisionne auprès de ses voisins (Éthiopie, Somalie et Yémen) et, pour ce qui est des produits manufacturés, principalement de la France. L’État est le principal employeur du pays, mais le pays connaît officiellement un très important taux de chômage (70 % des actifs). Les loyers versés par plusieurs pays pour l’implantation des bases militaires et, depuis le début du XXIe siècle, la venue des soldats américains et l’arrivée de nouvelles banques contribuent à une amélioration de la conjoncture économique. Le pays reçoit également une assistance internationale. Un élément marquant la situation sanitaire de Djibouti est l’importance de la consommation du khat, drogue douce apportée tous les midis par avion des hauts plateaux éthiopiens. Les consommateurs, principalement masculins et de toutes les couches sociales, « broutent » ou « khatent » jusqu’au soir, ce qui les met dans un état d’excitation temporaire avant de provoquer une lourde somnolence. Cette passion locale représente une rentrée d’argent pour l’État par l’intermédiaire de la société concessionnaire mais entraîne une importante sortie de devises et assoupit une grande partie du pays à partir de 13 h.
Si les pratiques homosexuelles sont légales à Djibouti, les personnes LGBT y font face à des problèmes particuliers, en particulier en raison du tabou qui y entoure l’homosexualité. Les relations sexuelles entre personnes de même sexe sont légales. Le rapport 2015 concernant les droits humains réalisé U.S. Department of State fait état d’une absence de violence ou de discrimination basées sur l’orientation sexuelle. Toutefois, le tabou concernant l’homosexualité fait que ce sujet n’est pas abordé, et qu’il est très difficile pour les personnes djiboutiennes de s’affirmer LGBT.