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Recherches par: Magazine Gay Globe

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Hausse de 120% des cas de VIH à Montréal

Selon: Université McGill – Les nouveaux diagnostics d’infection par le VIH explosent dans la région de Montréal. Leur nombre est passé de 141 en 2021 à 310 en 2022, un chiffre record depuis dix ans, selon un rapport de la Direction régionale de santé publique de Montréal publié en novembre dernier. Jean-Pierre Routy, professeur, explique : « Les facteurs impliqués dans l’augmentation des infections par le VIH au Québec comprennent le manque de prévention par des préservatifs et le fait que la PrEP, un médicament anti-VIH pris avant les rapports sexuels, n’est pas utilisé par un nombre suffisant de personnes à risque. Un autre facteur est l’augmentation de la population due à l’immigration, une proportion de laquelle est infectée par le VIH. Bien qu’une majorité de personnes soient déjà traitées à leur arrivée au Québec et soient rarement malades, elles ont toujours besoin de soutien et d’informations pour continuer à utiliser des médicaments efficaces. Le VIH n’est plus perçu comme une nouvelle condition ; maintenant, c’est une deuxième génération de personnes à risque. »

Le groupe Gilead montré du doigt sur l’accessibilité à un nouveau traitement

Selon: La Presse – Plusieurs personnalités – scientifiques, responsables politiques, célébrités – ont appelé Gilead à rendre accessible un traitement jugé prometteur dans la lutte contre les infections au VIH. Ce traitement, développé à partir de la molécule lenacapavir, pourrait « changer la donne » dans la lutte contre le VIH, responsable du sida, selon cette lettre ouverte signée par d’anciens chefs d’État, comme l’ex-présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, des acteurs comme la comédienne Sharon Stone, et des chercheurs, tels que Françoise Barré-Sinoussi, co-découvreuse de ce virus dans les années 1980. Approuvé depuis 2022 par les autorités sanitaires américaines et européennes, ce traitement est jugé particulièrement prometteur car il ne nécessite que deux injections par an chez les personnes infectées par le virus. Cela en fait un espoir majeur pour les personnes « qui n’ont pas accès à un système de soins de bon niveau », selon cette lettre adressée au PDG de Gilead, Daniel O’Day.

Risque de transmission sexuelle du VIH dans le contexte de la suppression de la charge virale

Selon: Gouvernement du Canada – En 2018, l’Agence de la santé publique du Canada a publié une revue systématique pour calculer le risque de transmission sexuelle du VIH dans le cadre d’un traitement antirétroviral. En 2022, l’Agence a demandé à l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé de procéder à une revue rapide des données probantes publiées depuis 2017. Dans les études examinant le risque chez les personnes vivant avec le VIH qui suivent un traitement antirétroviral et maintiennent une charge virale supprimée, aucune transmission sexuelle du VIH n’a été observée. Cette mise à jour souligne la cohérence des données probantes depuis la revue de l’Agence en 2018. Il n’existe aucune preuve de transmission du VIH aux partenaires sexuels lorsqu’une personne vivant avec le VIH suit un traitement antirétroviral et maintient une charge virale supprimée.

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