NOUVELLES BRÈVES MONDIALES

Avancée sud-africaine pour éradiquer le VIH

(Selon AFP) L’Afrique du Sud, pays le plus affecté au monde par le VIH-sida, est sur le point de mettre sur le marché un nouveau traitement présenté comme plus efficace que ceux actuellement proposés. Ce traitement, le TLD, qui a été lancé à l’occasion de la journée mondiale du sida, est considéré par les autorités sud-africaines «comme la manière la plus rapide de réduire la charge virale». Le TLD regroupe en un seul comprimé trois antirétroviraux, le tenofovir disoproxil, le lamivudine et le dolutegravir. «C’est un traitement hautement efficace» permettant «une suppression du virus bien plus rapide» que d’autres et il provoque «moins d’effets secondaires», a déclaré à l’AFP Robert Matiru, directeur des opérations d’Unitaid. Ce traitement d’un coût abordable – 75 dollars US par an et par personne – devrait permettre à quelque 5 millions de personnes supplémentaires infectées en Afrique du Sud de commencer et surtout de pouvoir continuer à se soigner.

Délinquant séropositif: cet agresseur sexuel atteint du VIH récidive en prison à Qc

(Selon Journal de Montréal) Déjà reconnu coupable d’agressions sexuelles graves à l’endroit de quatre hommes pour avoir eu des relations sexuelles sans préservatif se sachant atteint du VIH, Frédéric Lefebvre aurait fait une autre victime, cette fois en prison. Il n’a toutefois pas été accusé pour ce nouveau crime.

VIH: il faut submerger l’ennemi dès le départ

(Selon Université de Montréal) Le virologiste de l’Université de Montréal Éric A. Cohen et son équipe de l’Institut de recherches cliniques de Montréal ont découvert un moyen de contrecarrer l’infection par le VIH à ses débuts. À l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM), les chercheurs Éric A. Cohen, directeur de l’unité de recherche en rétrovirologie humaine, et Tram N. Q. Pham viennent d’élucider un mécanisme qui opère dans les tout premiers moments de l’infection et, surtout, ils ont trouvé une façon de le contrecarrer. Leur découverte fait l’objet d’un article dans la revue Cell Reports. Une fois transmis, le VIH ne se propage pas immédiatement dans tout le corps. Il doit d’abord se multiplier localement, principalement dans les tissus génitaux. Ce n’est qu’après cette expansion initiale et locale que le virus se répand. Cette expansion localisée offre une très courte fenêtre de vulnérabilité avant que le virus se propage dans tout l’organisme. Bien sûr, l’infection par le VIH passe normalement inaperçue et, lorsque la virémie est détectable, il est trop tard. Dans ce contexte, la découverte par les Drs Cohen et Pham a une grande importance des points de vue préventif et potentiellement curatif. «Ces nouvelles informations seront primordiales dans la conception d’un vaccin contre le VIH, avance le Dr Cohen. On a appris à contrôler la multiplication du virus au stade précoce de l’infection grâce aux CDP, cela ne peut qu’être utile en immunologie, car vacciner, c’est enseigner au système immunitaire à se défendre en lui présentant l’ennemi affaibli.»

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