
Roger-Luc Chayer
Non, l’épidémie de la fin du monde des années 2020 n’est pas terminée, loin de là. Les vaccins atténuent les ravages et les mortalités causés par ce nouveau virus, inexistant dans l’histoire de l’humanité jusqu’ici, mais s’il ne s’agissait que de gérer les variants que l’on connaît déjà, on pourrait commencer à parler de la fin de cette pandémie qui a fait très mal à la planète et qui laissera de nombreuses cicatrices économiques, sociales, physiques et mentales.
Voilà qu’au début du mois d’août dernier, l’Organisation Mondiale de la Santé (l’OMS) annonçait surveiller un nouveau variant du nom de Eris. Selon la télévision française TF1, « Le 2 août dernier, Santé publique France affirmait ainsi que selon le bulletin national d’information OSCOUR, « dans toutes les classes d’âge et notamment chez les adultes, nous observons une hausse des passages, dans de faibles effectifs, pour suspicion d’infection au Covid-19 (+26% soit +149 passages) ». Un nouveau variant pourrait être à l’origine de ce phénomène. Il est présent dans quelque 35% des analyses, plus que tout autre variant, rapporte un graphique de GISAID. La France n’est pas la seule dans cette situation. Selon nos confrères de Forbes, l’agence britannique de sécurité sanitaire estimait le 20 juillet dernier que près de 15% des cas au Royaume-Uni étaient provoqués par cette souche, en hausse de plus de 20% par semaine. Idem aux États-Unis, où ce variant était à l’origine de 17% des contaminations au 5 août, contre 12% deux semaines plus tôt. »
Selon les résultats préliminaires des recherches, le nouveau variant serait plus contagieux, mais pas plus grave pour le moment. En même temps, selon le journal CNET, « le coronavirus évolue, ses symptômes aussi. La perte de goût et d’odorat ne font plus partie des symptômes du Covid-19 selon les résultats d’une étude américaine. » Une bonne nouvelle malgré tout dans les circonstances.
Pendant ce temps, Moderna et Pfizer ont entrepris des démarches auprès de Santé Canada afin de faire approuver un nouveau vaccin contre la COVID-19, qui ciblera le XBB.1.5, un sous-variant d’Omicron maintenant prédominant au Québec. Les firmes pharmaceutiques souhaitent distribuer leur produit dès cet automne, mais se disent incapables, pour le moment, de fournir une date exacte. Cette nouvelle mouture vaccinale sera plus précise…