ÉTUDE: BISEXUALITÉ ET GÉNÉTIQUE

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Selon: Issam Ahmed / AFP

Image: Générée électroniquement ©Gay Globe

Cette recherche, parue dans la revue Science Advances, tente de fournir une nouvelle explication à la question biologique de savoir pourquoi la sélection naturelle n’a pas éliminé progressivement les éléments génétiques favorisant l’homosexualité, laquelle est associée à une reproduction réduite. Les scientifiques ont découvert que les facteurs génétiques liés à la bisexualité, en particulier, sont également associés à une plus grande propension à prendre des risques et à une tendance à avoir plus d’enfants.

Cette étude s’inscrit dans la continuité d’une autre étude majeure de 2019, qui avait conclu que l’homosexualité n’est pas déterminée par un seul gène, mais résulte d’une combinaison de nombreuses régions du génome, ainsi que de facteurs non génétiques complexes et difficiles à cerner. Les chercheurs ont découvert que les marqueurs génétiques associés à la bisexualité chez les hommes sont également liés à une plus grande propension à prendre des risques. Cette tendance semble favoriser les rapports sexuels non protégés, ce qui expliquerait un nombre plus élevé d’enfants.

Les résultats de l’étude suggèrent donc que ces marqueurs «offrent probablement un avantage reproductif, ce qui pourrait expliquer leur persistance au fil du temps et leur maintien futur» dans le cadre de la sélection naturelle, selon les auteurs. Cela s’explique par le fait qu’un même gène peut influencer plusieurs traits distincts. «Ici, nous abordons trois caractéristiques: le nombre d’enfants, la prise de risque et le comportement bisexuel, qui partagent tous des éléments génétiques communs», précise Jianzhi Zhang. En revanche, les marqueurs génétiques liés à l’homosexualité chez les hommes qui n’ont pas eu de relations homosexuelles sont corrélés à un plus faible nombre d’enfants, ce qui pourrait indiquer une disparition progressive de ces caractéristiques. Les données révèlent cependant une augmentation, au cours des dernières décennies, du nombre de personnes s’identifiant comme bisexuelles ou homosexuelles, probablement en raison d’une plus grande acceptation des sociétés modernes envers ces orientations. Les auteurs estiment ainsi que la bisexualité est déterminée à 40 % par des facteurs génétiques et à 60 % par l’environnement.

UN PRÊTRE POURSUIT GRINDR

Selon: AGENCE QMI – Un prêtre catholique californien aurait saisi les tribunaux pour réclamer un dédommagement à Grindr qu’il accuse d’avoir révélé son homosexualité en vendant ses données, au point de le forcer à démissionner!!!

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