bvoltaire.fr
Jeudi dernier, à la veille de l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver, 52 athlètes retraités ou encore en activité ont soutenu une pétition pour que les autorités russes retirent la loi « anti-gay » qui interdit « toute propagande homosexuelle ». Certains d’entre eux se vêtirent même d’un tee-shirt marqué du chiffre 6 (appelé « Principe Six ») avec comme slogan « le sport ne discrimine pas selon l’origine, la religion, l’opinion politique, le genre ni aucun autre motif », selon les propres termes de la charte olympique.
Le géant Google, sur sa page d’accueil, a paré son Doodle des couleurs arc-en-ciel de la communauté LGBT (lesbienne, gay, bi, trans), avec la phrase suivante en bas de page : « La pratique du sport est un droit de l’homme. Chaque individu doit avoir la possibilité de faire du sport sans discrimination d’aucune sorte et dans l’esprit olympique, qui exige la compréhension mutuelle, l’esprit d’amitié, de solidarité et de fair-play. » Une chaîne de télévision anglaise a également produit une vidéo gay-friendly pour les JO, et l’ensemble des associations gay sont en action. Une véritable opération commando !
Discrimination dans le sport, dites-vous ? Les athlètes n’ont pourtant pas leur sexualité affichée sur le front ! Pourquoi vouloir absolument dévoiler, dans le contexte sportif, leur orientation sexuelle ? Comment expliquer cette tendance à se différencier des autres (Gay Pride, magazines communautaires, Gay Games…), tout en se plaignant sans cesse d’être discriminés ?
En Russie, l’homosexualité a été considérée comme un crime jusqu’en 1993 et comme une maladie mentale jusqu’en 1999. Ce n’est plus le cas et j’en suis, bien évidemment, le premier ravi. Chacun a le droit et la liberté de vivre sa sexualité comme il l’entend. Simplement, le gouvernement russe n’en veut pas la promotion, et c’est là aussi son droit le plus strict. Dans le même temps, dans les pays du Proche et Moyen-Orient, les homosexuels encourent prison et persécutions de la part de l’État lui-même ! Au fait, il existe bien des footballeurs homosexuels ? Qui s’en est soucié lorsque la FIFA a attribué l’organisation de la Coupe du monde de football à la Russie pour 2018 et au Qatar pour 2022 ?
Nous faisons face à une véritable communautarisation homosexuelle qui fait plus de mal que de bien, à force d’acharnement médiatique sur ce sujet, et risque au final de nuire à la vie paisible et sereine d’homosexuels qui, eux, n’ont que faire du lobby gay.